Un SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) constitue à l’échelle intercommunale le principal outil de planification stratégique du territoire. Sa finalité principale est de définir un projet d’aménagement cohérent et durable du ter- ritoire sur le long terme (environ 20 ans), en organisant son développement et en coordonnant l’ensemble des poli- tiques publiques (urbanisme, habitat, mobilité, environnement, développement économique).
A partir d’un diagnostic partagé qui lui permet d’identifier ses atouts, ses enjeux et les évolutions à anticiper, il doit bâtir un projet politique qui sera ensuite décliné en orientations et objectifs. Le SCoT doit respecter les principes du développement durable et garantir l’équilibre entre urbani- sation, protection des paysages, espaces naturels ou agricoles, en veillant à la maîtrise de la consommation foncière et à la lutte contre l’artificialisation des sols.
S’appliquant à l’échelle du bassin de vie, le SCoT représente un document pivot pour l’ensemble du territoire garantissant l’intégration, la cohérence et la compatibilité des plans et politiques à l’échelle intercommunale, actuels et à venir, tout en traduisant la vision stratégique locale dans le cadre des grandes politiques nationales et régionales.
Le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) occupe une position centrale dans la planification territoriale française : il constitue une référence réglementaire qui organise la compatibilité des documents d’urbanisme locaux avec les politiques nationales et régionales
Démographie et habitat : Ralentissement de la croissance démographique et vieillissement de la popu- lation. Enjeu d’attractivité et de maintien de nouvelles populations. Adaptation de l’offre de logements : diversité, qualité, prix. Maîtrise de la densité et des formes urbaines (sobriété foncière, ZAN). Equilibre entre zones urbaines et rurales.
Mobilités et accessibilité : Forte dépendance à la voiture. Besoin de développement de l’offre de trans- ports collectifs et des mobilités douces. Connexion entre pôles urbains et villages, et articulation avec les bassins voisins (Toulouse, Rodez, Castres).
Économie, commerce, agriculture et emploi : Fragilité du tissu industriel et tertiaire. Valorisation des ressources locales : agriculture, viticulture, tourisme patrimonial et culturel. Soutien à l’artisanat, au commerce de proximité et aux ambitions de diversification économique.
Énergies, environnement et ressources naturelles : Besoin d’accélérer la transition énergétique face aux effets du changement climatique : énergies renouvelables, gestion de l’eau, biodiversité, qualité de l’air, ... Préservation des terres agricoles et limitation de l’étalement urbain. Anticipation des risques naturels : inondations, sécheresses, incendies.
Cadre de vie et attractivité : Développement d’équipements et services adaptés à tous (santé, numé- rique, culture). Cohésion territoriale entre espaces urbains, périurbains et ruraux.