Le 14 Mai dernier s'est déroulée la deuxième concertation citoyenne du programme The Good Company, pour une réflexion partagée sur les raisons qui nous amènent à "Repenser notre consommation".
Alors que le sujet était déjà d'actualité avant la crise du COVID-19, il est d'autant plus avéré aujourd'hui, après plus de deux mois en confinement. Un temps qui a bousculé nos habitudes de consommation au quotidien, ou encore poussé à réfléchir sur le type de consommateur que nous souhaitons être demain, et quel impact nous souhaitons avoir sur l'économie locale, l'environnement, notre entourage etc.
La concertation citoyenne, renouvelée sur un format digital, a rassemblée plus de 60 personnes pour partager des témoignages et construire une réflexion autour des sujets suivants :
Les discussions ont porté sur des domaines très variés et remis en question beaucoup de nos actions "reflexes" du quotidien.
L'alimentation a suscité beaucoup de réactions, puisque chaque jour il nous est indispensable de nous nourrir. Une nette envie de plus de proximité s'est fait sentir : découvrir des personnes et des métiers en souscrivant à une AMAP, en préférant acheter nos produits auprès de producteurs locaux, au marché, pour s'inscrire dans une consommation locale, une économie de proximité, et surtout "poursuivre ce mode de consommation".
L'utilisation des transports a également été abordée. Pourquoi ne pas nous équiper à l'échelle de l'individu, ou du collectif, de vélos électriques ? Pourquoi ne pas également raisonner nos déplacements et partager notre semaine entre un temps de télétravail et un temps au bureau afin de réduire les bouchons aux heures de pointe ?
Par ailleurs, la notion d'usage a été source d'un réel questionnement. Lors du confinement, de nombreuses personnes se sont mises à se prêter des objets, à s'échanger des services pour s'entraider… Il en est de même pour les loisirs, en repensant la notion d'usage, c'est tout un panel d'activités qui deviennent accessibles pour un moindre coût (Plaisance, Sports d'hivers, Nautisme…) Certains ont expliqué leur envie d'aller à l'essentiel et de faire le tri dans leur vêtements, d'autres se disent intéressés par les produits de seconde main pour faire des économies et s'inscrire dans une consommation raisonnée. Et tout simplement, beaucoup se demandent aujourd'hui s'il est vraiment nécessaire de posséder pour bien vivre.
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