LES DIFFÉRENTES SOLUTIONS D’ÉVOLUTION ÉTUDIÉES POUR LE FUTUR DE L’USINE
Le cœur de la concertation préalable porte sur les trois solutions envisagées pour le projet d’évolution de l’UVE de Toulouse-Mirail : ٓ
Ces solutions envisagées sont issues d’une étude détaillée réalisée en 2019 par un bureau d’étude pour le compte du syndicat. Elle a eu pour objectif d’évaluer l’état de l’usine et son exploitabilité à court, moyen et long terme au regard des performances environnementales attendues, des objectifs de production d’énergie et de la durée de vie des équipements actuels.
Afin de construire au mieux les solutions proposées à la concertation préalable, les études techniques ont été mises en parallèle avec les enjeux transverses à la gestion des déchets tels que le respect des textes réglementaires déclinés dans les plans régionaux et locaux et les enjeux locaux du territoire et de Decoset.
SOLUTION ÉTUDIÉE N°1 : LA RÉNOVATION DE L’USINE
Afin d’améliorer les conditions d’exploitation, des travaux de rénovation seraient à mettre en œuvre. Ce projet de rénovation serait divisé en deux niveaux en fonction de l’importance des modifications à effectuer.
SOLUTION N°2 : LA RECONSTRUCTION DE L’USINE
Outre les performances environementales qui seraient les mêmes que dans la rénovation de second niveau, cette solution permettrait de construire une nouvelle usine d’une durée de vie de 40 ans et de répondre à de nouveaux objectifs.
SOLUTION N°3 : LE MAINTIEN DE L’USINE EN L’ÉTAT
La troisième solution d’évolution de l’UVE de Toulouse-Mirail est celle de son maintien en l’état. Les travaux de conformité réalisés en 2023 et 2024 permettraient un fonctionnement de l’usine jusqu’en 2032. Après cette date, si l’usine est maintenue en l’état, une fermeture serait à envisager. Cette fermeture aurait un impact sur la collecte, le traitement et le regroupement des déchets, ainsi que sur la production d’énergie pour la ville de Toulouse.
Actuellement, les déchets collectés par les services de Toulouse Métropole sont directement amenés et traités au sein de l’UVE de Toulouse-Mirail. La fermeture de l’usine impacterait directement les territoires de ces communes, ce qui aurait des conséquences sur : ٓ
Enfin, le maintien de l’usine en l’état, engendrant sa fermeture en 2032, nécessiterait de repenser l’alimentation du réseau de chaleur de la ville de Toulouse car actuellement l’UVE de Toulouse-Mirail alimente plusieurs quartiers en énergie.
La chaleur fatale (chaleur "perdue" par un process industriel qui dégage une énergie thermique) permet d’alimenter le réseau de chauffage urbain en eau chaude (équivalent de 40 000 logements soit 130 460 Mégawattheures, MWH) mais également d’alimenter différentes industries en vapeur : CHU 9 500 MWH, cancéropôle 54 916 MWH et le réseau plaine campus 50 817 MWH.
Retrouvez plus de détails sur l'avenir de l'UVE ainsi que sur le traitement des déchets sur le territoire de Decoset à partir de la page 62 du dossier de concertation.