Cliquez ici pour visualiser ou télécharger le compte-rendu de la réunion publique thématique n°2 de la concertation préalable volontaire sur le projet de Decoset qui s'est tenue le 4 octobre 2022 à 18h30 à la salle Pierre Satgé à Muret.
EN RESUMÉ
L’évènement était organisé par Decoset, maître d’ouvrage, avec le support du cabinet ETHICS Group mandaté pour animer la concertation.
La rencontre était accessible sur inscriptions via le site internet du projet dans un format hybride : en présentiel et en digital.
Rythmée par des temps d’information et de questions/réponses, la réunion publique s’est déroulée dans une ambiance constructive et dans le respect des règles d’écoute de chacun.
"Au départ, ça représentait quasiment 1 million de kilomètres pour amener nos déchets. Et nous étions quasiment à 1 million d'euros de coûts supplémentaires de transport. Et puis je vais être très prosaïque mais il n'y a pas 36 solutions pour gérer les déchets. On a mis en place l'extension des consignes de tri. On est très en phase sur les biodéchets, on a une plateforme de compostage biodéchets, déchets verts qui va démarrer. Tout ce qui est au niveau de la prévention, je pense qu'on a fait ce qu'il faut." précise Philippe Baubay, Président de SMTD 65 (Syndicat Mixte du Gers - Eau, déchets, assainissement).
"La priorité pour les collectivités est de baisser au maximum le tonnage d'ordures ménagères à travers les plans locaux de prévention. Il en va de même pour la séparation des biodéchets et la mise en place d’une taxe incitative sur l’enlèvement des ordures. Il y a aussi des actions particulières et prioritaires comme le traitement du ciment. Les déchets restants doivent être traités de la façon la plus vertueuse possible, en prenant en compte les critères du développement durable ou du développement soutenable, notamment le transport, les nuisances sociales et le financement par les populations." indique Jacques Poujade, président de l’ORDECO (Observatoire Régional des Déchets et de l'Economie Circulaire en Occitanie).
"Si on veut respecter la loi aujourd'hui, on n'a plus trop de solutions puisqu'il n'est plus question d'enfouir des déchets. Il va falloir soit les sur-trier, soit les incinérer à travers des unités de valorisation, pour ne pas laisser échapper cette énergie dans la nature. La solidarité territoriale est donc bien là et la loi nous l'impose. J’ai connu les deux époques et finalement, c'est sûrement le sens de l'histoire d'avoir des systèmes de traitement de capacité importante : cela paraît inéluctable." précise Jean-Pierre Salers, Vice-Président de TRIGONE (Syndicat Mixte du Gers).
"ll faut absolument que les collectivités enfoncent le clou sur la prévention, sur la collecte des déchets organiques, qu'on sorte l'organique des poubelles. On a là 20, 50, voire même 75 kilos à sortir de nos poubelles individuelles. Il faut prendre en compte aussi les nouvelles REP, responsabilités élargies des producteurs, qui vont arriver. Elles n'auront pas un impact immédiat sur les tonnages. Elles en auront un quand la filière sera stabilisée." précise Cholé Maisano, directrice de l'ORDECO.
Retrouvez l'intégralité de la rencontre via le compte-rendu écrit et le replay de la rencontre est disponible dans l'onglet "Galerie".