Cliquez ici pour visualiser ou télécharger le compte-rendu de l'atelier n°4 de la concertation préalable volontaire sur le projet de Decoset qui s'est tenue le mardi 15 novembre 2022 à 18h30 à la salle Lafourguette sur le thème "Association des habitant à la suite du projet".
EN RESUMÉ
L’évènement était organisé par Decoset, maître d’ouvrage, avec le support du cabinet ETHICS Group mandaté pour animer la concertation.
La rencontre était accessible sur inscriptions via le site internet du projet dans un format hybride : en présentiel et en digital.
Rythmé par des temps d’information et de questions/réponses, l'atelier s’est déroulé dans une ambiance constructive et dans le respect des règles d’écoute de chacun.
"Les inquiétudes des populations riveraines ont conduit, il y a une vingtaine d'années déjà, les pouvoirs publics à demander la réalisation d'études de grande envergure pour connaître l'exposition et les risques de la population française à ces sites, à ces installations d'incinération. Ces études ont été menées à l'époque par l'Institut national de veille sanitaire, devenu aujourd'hui Santé publique France. Ils se sont rapidement rendu compte qu'il valait mieux faire une étude avec énormément d'individus et de nombreux sites plutôt qu'une étude par site. Cela permettait d'avoir une puissance statistique plus importante. Et en épidémiologie, c'est très important puisqu'on fait du travail statistique. On a créé en 2002 l'Institut de veille sanitaire et l'AFSSA, devenue aujourd'hui l'ANSES, et on a engagé une démarche nationale pour apporter des réponses autour de ces sites. Il se trouve que, 20 ans après, ces études font toujours référence au niveau international parce que nulle part ailleurs, on a réalisé des études d’une telle envergure." précise Marine Saint-Denis, docteur en écotoxicologie (PhD)/ Ingénieur, co-gérante de Bio-Tox, Bordeaux.
"Voici les principales thématiques qui ont été soulevées durant cette concertation [concernant l'UVE de Villejean]. C'est évidemment l'impact sanitaire des rejets de l'usine et l'implantation des points de suivi environnemental. C’est ensuite le maintien de la capacité de l'usine alors que Rennes Métropole est un territoire ZDZG (Zéro déchet, zéro gaspillage). Pourquoi on maintient 144 000 tonnes alors que la métropole apporte environ 85 % des déchets de la capacité de l'usine ? Et il y avait des questions effectivement sur le lien entre l'usine et le réseau de chaleur urbain qui, au sens de la Métropole, devait justifier et pouvait justifier le maintien de l'usine à son emplacement initial." indique Marie Basquin, Chargée de projet Traitement des déchets, Rennes Métropole.
Retrouvez l'intégralité de la rencontre via le compte-rendu écrit et le replay de la rencontre est disponible dans l'onglet "Galerie".